jueves, 16 de diciembre de 2010

Los hermanos Alcázar se meriendan...

Una merienda muy heavy! from La Merienda on Vimeo.


Aquí tenemos a Jose y Emilio Alcázar, los heavies de la Gran Vía de Madrid, contándonos qué es para ellos la merienda. Recuerdos de la infancia, familia, salir del colegio, programas de televisión... Que aproveche! Vídeo dirigido y producido por La Merienda.

miércoles, 15 de diciembre de 2010

More. Design for change NEWS#2





















In occasione del Festival della Creatività che si svolgerà a Firenze dal 21 al 24 ottobre 2010, FFF organizza il primo esperimento di Realtà Visiva Aumentata con il progetto "Più. Design per il cambiamento / More. Design for change". Sul tema della libertà di espressione (con tutte le nuove implicazioni che questa comporta) un gruppo di designer internazionali hanno lavorato per costruire una specifica esperienza visiva su due dimensioni parallele.

firenzefastforward

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Partecipano
Majid Abbasi (Iran)
Jonathan Barnbrook (Gran Bretagna)
De Designpolitie (Olanda)
Fons Hickmann m23 (Germania)
Inkahoots (Australia)
Yossi Lemel (Israele)
Alain Le Quernec (Francia)
Rico Lins (Brasile)
Chaz Maviyane-Davies (Zimbabwe)
Armando Milani (Italia)
Andrea Rauch (Italia)
Gianni Sinni (Italia)
Un Mundo Feliz (Spagna)
Via Grafik (Germania)
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More. Design for change NEWS#1

















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15 GRAPHIC DESIGNERS
Majid Abbasi
Jonathan Barnbrook
Designpolitie
Fons Hickmann m23
Inkahoots
Rico Lins
Yossi Lemel
Alain Le Quernec
Chaz Maviyane-Davies
Armando Milani
Andrea Rauch
Gianni Sinni
Un Mundo Feliz
Via Grafik
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ORGANIZATED BY
Associazione Culturale FFF
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ENDORSED BY
Aiap
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lunes, 13 de diciembre de 2010

Vincent Perrottet, c'est fantastique

















En 1998, un jeune graphiste allemand posa une série de questions à des créateurs de formes graphiques dont les Graphistes Associés. Voici les réflexions que notre collectif lui renvoya et qui valent encore pour aujourd’hui. (Texto publicado en Vincent Perrottet.com)

Qu’est ce qu’un graphiste? Quelqu’un qui lit, écrit et, s’il le peut, invente des formes graphiques, des signes et combinaisons de signes.

Que signifie le graphisme? Le graphisme est un domaine d’expression au service ou non de la collectivité, ce qui suppose de maîtriser le langage et le sens des formes, leur usage et leur mode de diffusion.

Quel est le rôle du graphiste dans la société? Le même que celui d’un médecin, d’un boulanger, d’une actrice, d’un ouvrier....
- par sa pratique, améliorer les rapports et les relations entre les êtres humains,
- améliorer la qualité du regard,
- rendre les choses lisibles lorsque c’est nécessaire,
- sans cesse ré-inventer son vocabulaire formel et sa grammaire.

Peut-il être considérer comme un artiste? Pour créer réellement, il faut être libre de son temps, de son économie et raisonner en doutant. Tout le monde doit essayer d’être un artiste ; c’est à cet endroit que l’on perçoit le mieux le sens de la vie et des choses.

Le graphiste a t-il une responsabilité sociale spécifique? Comme toute personne qui maîtrise une technique ou un langage nécessaire à l’organisation humaine, le graphiste est responsable de ses actes et de ses images. Un grand nombre de graphistes produit des messages auxquels il ne croit pas, sans y mettre d’exigence artistique, en calquant l’idéologie et les méthodes des commanditaires. C’est le domaine de la publicité rempli d’irresponsables visuels corrompus par l’argent, le confort petit-bourgeois et l’illusion de côtoyer le pouvoir. Aujourd’hui dans les pays développés, il y a saturation et pollution visuelle des espaces publics et privés par les images (sans imagination ni invention) de la consommation de masse. La grande majorité des graphistes participe à ce mouvement qui abîme le regard et l’intelligence de leurs concitoyens.

Le graphisme politique et social existe-t-il? Comment le définir ? Tout le monde peut et doit s’intéresser à la vie de la cité, c’est la signification de l’engagement politique et social. Il existe un grand nombre d’associations et de groupes auxquels le graphiste peut participer en mettant en forme les idées s’il en partage les valeurs. Un graphiste, quand il a une idée originale ne doit pas hésiter à la traduire dans son art et à la diffuser par ses propres moyens. Il y a aussi des graphistes qui font de la politique sans le reconnaître : ceux de la publicité, qui par leurs images diffusent une idéologie consumériste, capitaliste et libérale.

Quels sujet / commandes traitez-vous le plus souvent ou préférez-vous traiter? Tout sujet qui nous donne l’envie et la possibilité de réfléchir, de créer, de s’amuser, de développer une relation de complicité avec les commanditaires et surtout qui par sa nature respecte le public et nous-même. Le choix est aujourd’hui assez simple: un(e) metteur en scène de théâtre ou d’expositions, un(e) responsable d’association ou d’organisation oeuvrant pour le bien collectif, un(e) responsable de la santé publique, un(e) architecte de talent proposent plus à nos yeux qu’un directeur de marketing qui veut vendre le millionième rasoir jetable non recyclable.

Avez-vous un mode de travail préféré? Lequel? Ni patron ni pointeuse. Un lieu où il fait bon réfléchir et créer avec des amis et toujours quelque chose à boire. Travailler de façon épicurienne.

Comment sont les relations entre vos commanditaires et vous? Avec les commanditaires, il faut partager le sujet pour pouvoir partager les images. Ils nous cultivent sur leur domaine et nous les cultivons sur le nôtre.

Privilégiez-vous le processus de travail par rapport au résultat? Lorsque la relation est bonne avec un commanditaire le résultat est bon. Lorsque la relation n’est pas bonne, avec nous il n’y a pas de résultats, cela s’arrête avant. Personne ne nous fera faire de mauvaises images.

Avez-vous des retours sur vos projets? Comment La reconnaissance de nos pairs et la reconnaissance publique de nos images qui ont pénétré nombre de foyers, nous encouragent à progresser dans cette façon de travailler.

Quels sont vos médias ou moyens d’expression préférés? Pour nous, tout support qui ne dégrade pas l’environnement (un panneau 3x4m abîme souvent l’espace urbain), est bon dès lors que l’on nous laisse être bons. L’affiche est un support d’image que nous apprécions. C’est beau de réussir à concentrer en une image le sens d’une mise en scène de théâtre ou d’une revendication. Une fois sa fonction d’information remplie, une affiche réussie, parce qu’elle est forte, belle ou réellement subversive et bien imprimée, peut encore continuer à nourrir l’oeil et l’esprit de générations de spectateurs, musées ou fonds particuliers.

Quel est votre rapport avec les mass media? Les mass média sont un monde d’employés pour ne pas dire de larbins dévoués au pouvoir et à l’argent. Ils sont devenus un gigantesque espace publicitaire et ont renoncé avec le consentement de l’Etat à se faire payer autrement qu’en interrompant tout discours par un visuel marchand stupide ou pervers. Tout cela les rend médiocres et leur production avec.

Trouvez-vous intéressant de vous servir des mass media? Pour s’en servir, il faudrait les libérer et les réinventer. Il faut la force d’un Jean Genet ou d’un Nelson Mandela pour réussir à s’exprimer d’une prison.

Considérez-vous que l’affiche est un moyen de communication efficace? Lorsqu’une affiche est bonne, elle est aussi efficace et utile pour l’intelligence humaine qu’un bon livre, un bon film, une bonne peinture, une bonne mise en scène... Une affiche pour toucher l’autre ne doit pas chercher à communiquer (terme dévoyé par la pub) mais à subvertir avec bonheur le regard. Les affiches que nous aimons faire n’ont presque plus de place ou d’avenir avec les lois et les prix exorbitants des supports privés qui interdisent le collage sauvage. Il n’y a plus d’affichage public ; il n’y a que des messages payants.

Comment financez-vous les projets à but non lucratif? En étant nous-mêmes à but non-lucratif, avec une économie limitée à nos besoins. Sans épargner ses forces ni son argent, on peut alors produire quelques images pour nous et pour les autres. L’argent d’aujourd’hui est celui de la consommation de masse, des inégalités, des injustices et des frustrations sociales. Ce n’est pas un moyen d’échange, c’est une arme pour soumettre, avilir et même assassiner. Vive la gratuité et le partage !

Acceptez-vous des subventions publiques ou privées? Nous acceptons toute aide véritable, c’est-à-dire celle qui ne demande pas en échange d’infléchir notre façon d’être et de nous conformer à une vision commune. Il n’y a plus de mécènes privés, leurs héritiers revendent aux Japonais et les marchés ont contaminé leurs esprits. Il reste encore quelques rares personnes du service public à penser qu’elles ne dilapident pas l’argent des impôts en aidant les auteurs à jardiner l’art vivant. C’est en ces termes qu’en 1998 la discussion s’arrêtait. Depuis, les choses ont évolué dans le sens du pouvoir, de l’argent, de la consommation de masse et des prisons. C’est du moins ce que l’on peut croire en ne s’en référant qu’aux signes et aux messages qui prolifèrent dans l’espace urbain et cathodique. Les graphistes ( mais aussi les designers industriels, les architectes et tous ceux qui rendent visible le travail du pouvoir ) n’ont toujours pas réussi, s’ils cherchent à le faire, à subvertir ou à réduire les forces qui les utilisent pour se perpétuer. Nous sommes nombreux à avoir appris et à pratiquer toutes les techniques qui permettent d’adresser à l’autre une information, une pensée sous une forme visuelle. Nous sommes trop peu à nous sentir responsables des messages que nous contribuons, par notre art et notre technique, à véhiculer.

La plupart d’entre nous se comportent soit comme des techniciens de surfaces visuelles soit comme des graphipatéticiens ( dans le sens d’arpenter le trottoir de la commande et non pas comme des disciples d’Aristote ) avec, pour justifier la faiblesse de leurs réponses graphiques la phrase sinistre de l’affamé: «Il faut bien manger!». Je veux bien croire que de nettoyer les rues et les espaces publics ou d’éponger des frustrations et des phantasmes sexuels président d’une absence de choix. Je ne crois pas que ce soit le ventre des graphistes qui explique leur attitude de soumission à la commande et les empêche de produire un travail digne de celui qui va le recevoir.
Le technicien de surfaces visuelles ne travaille qu’en agence de publicité ou de «communication». En grand nombre, personne interchangeable, il est une forme à peine évoluée de la « chair à canons » des champs de batailles, dans la mesure ou il survit en apparence à son sacrifice, bien que mentalement très amoindri par la bêtise ou la bassesse des choses qu’il doit mettre en forme graphiquement. Il n’est jamais en relation directe avec les sujets, il passe la journée à sa table, derrière un ordinateur machine outil, à débiter du signe sur commande d’un directeur artistique lui-même «brieffé» par un directeur du marketing plus obsédé par le chiffre d’affaires et les bénéfices possibles que par la nature de l’objet ou du service à communiquer.
Tous manquent de curiosité, de questionnement, de sens critique sur l’industrie qui les emploie et d’invention que nécessite pourtant chaque nouvelle rencontre. Aucun ne se sent responsable d’autre chose que du bifteck plus ou moins tendre que lui rapportera sa journée de labeur. Ils semblent ignorer qu’il est possible de produire différemment et grâce à cela ne sont pas totalement désespérés et peuvent même dans certains cas prendre du plaisir à ce qu’ils font.

Le graphipatéticien peut être indépendant ou maquereauté par une agence, il en sait souvent plus que le TSV sur les formes et les sciences qui président aux relations humaines. Il a pu connaître un temps le bonheur de créations partagées dans l’altérité avec des commanditaires, mais une déception professionnelle ou un accident de la vie l’ont contraint à ne plus considérer ses commanditaires que comme des clients, qui peuvent lui demander de faire ce qu’ils veulent en matière de formes et de couleurs pourvu qu’ils payent. Il ne prend plus de plaisir, mais peut travailler plus et plus vite, il lui suffit de simuler de l’intérêt pour le sujet et de faire croire qu’il est satisfait de son travail et de la relation. Comme il sait faire la différence entre le bon et le mauvais ou le rien du tout, il essaie de se ménager un peu de temps pour faire de vraies bonnes images pour lui tout seul, mais bien souvent, ses yeux sont usés par les images « passes » partout faites aux clients, son point de vue sur le monde devient flou et la frustration s’installe à demeure.

Ces deux types de pratiques des formes graphiques dans leur acceptation de « designer » sans discuter et en se dégageant de toute responsabilité politique et artistique ont ruiné visuellement le paysage urbain, ses entrées de ville, ses sous-sols, ses espaces et ses transports publics... La quantité abusive des images qui nous engagent à consommer toujours plus en avilissant nos sens est organisée et gérée, dans une débauche obscène d’argent, par les maîtres de l’industrie publicitaire et du média-planning.

Jamais l’humanité n’a été autant soumise à une telle propagande visuelle et jamais ceux qui ont la charge de cultiver et d’élaborer les langages visuels n’ont été autant compromis avec les pouvoirs en place. J’assimile la façon dont les signes sont aujourd’hui presque exclusivement utilisés à une entreprise totalitaire dont les tenants du pouvoir ne sont plus des militaires mais des détenteurs de capitaux. Pour paraphraser R.Barthe, le totalitarisme, ce n’est pas d’empêcher de voir, c’est d’obliger à voir. Je rends responsable l’immense majorité des graphistes qui, par leur servilité et leur lâcheté, participent dans leur travail à l’accroissement des inégalités, de la misère sociale, à la dégradation de l’environnement par la surconsommation de masse et à la résurgence du culte de la personnalité. Je les rends responsables, par la médiocrité des formes et des contenus qu’ils produisent, de la dégradation de l’esprit humain et du respect de soi. Je les rends responsables de la métamorphose monstrueuse du citoyen en consommateur.

Et cela ne me console pas de savoir qu’ils disparaîtront eux aussi dans la tourmente sociale, économique et écologique qu’ils nous préparent. Alors ceux-là, je les invite et les encourage si cela est encore possible à retrouver le chemin des marges de leurs cahiers d’écoliers où, enfants, ils rêvaient en dessinant un monde meilleur. Je les invite et les encourage à se détourner de leur statut de collaborateurs des pouvoirs et, par la force de leur nombre, à rendre une résistance visuelle puis une révolution culturelle possible. Parce que la société démocratique, urbaine et industrielle a absolument besoin de leurs connaissances pour s’organiser et exister, parce que les langages visuels et audiovisuels sont l’expression privilégiée du pouvoir ( hormis les armes ), je les invite et les encourage à cesser toute activité de création et d’imagination au service d’un sujet ou d’une cause dont ils pensent qu’elle ne cherche qu’à convaincre ou assujettir quelque public que ce soit plutôt qu’à le faire réfléchir.

Refuser d’élaborer le matériel de propagande d’une société essentiellement consumériste et dont la seule valeur est l’argent, remettra obligatoirement en question les processus politiques, industriels, commerciaux, urbains… Il en est de même lorsqu’une armée renonce à son pouvoir et ses privilèges et se range du côté du peuple plutôt que de ses maîtres et oppresseurs. Parce que, par leur travail, ils peuvent incliner une société dans un sens ou dans un autre et qu’il est urgent de le faire, je les invite et les encourage à réinventer les formes d’un monde ou le développement de chacun puisse se faire dans l’harmonie de tous. Je leur demande que dans leur propre pratique et existence ne s’insinue aucune forme, aucune molécule de pouvoir, qu’ils n’aient pas tant peur de manquer d’argent, de quoi manger et aussi de manquer d’attrait.

J’appelle les enseignants des écoles d’arts graphiques publiques et privées à cesser d’être le relais des chambres de commerces et d’industrie via des rectorats ou tutorats complices et à ne plus former que des créateurs responsables et cultivés, critiques face à la commande et indépendants économiquement. Pour cela, je leur conseille de s’associer l’intelligence de la philosophie et la précision des sciences humaines ainsi que la liberté de l’artiste et du poète.

Enfin, chacun doit comprendre à quel point, dans toute forme de création et de relation humaine, la meilleure façon de s’adresser à l’autre est de lui parler comme à soi-même, en lui montrant et en lui signifiant qu’il est libre d’en penser ce qu’il veut. Je prends le risque de faire sourire avec condescendance certains d’entres-vous qui ne verront là qu’une simple ritournelle utopique, mais je leur réponds par avance que ce sont ces idées simples qui m’ont permis de travailler et de vivre aussi longtemps normalement et sans compromis en accord avec celles et ceux qui les ont acceptées comme dénominateur commun de notre relation.

Vincent Perrottet

Lucio vs. Pentagram





Lucio, el diseñador anarquista y los falsos cheques de viaje
"Eran tantos y tan bien confeccionados que incluso los más expertos peritos del propio banco dudaban de cuáles eran auténticos y cuáles falsos. La situación era realmente preocupante para el banco americano First National City Bank, rebautizado Citibank. Altos directivos tuvieron que desplazarse a Francia para solucionar el problema porque de seguir así el banco iba a la quiebra. Lucio está acorralado y casi sin salida, las autoridades galas ya le han detenido en diversas ocasiones y ha estado varios meses en la cárcel. Los directivos del banco quieren negociar, pero no con un simple operario detenido, quieren hablar con el jefe de la banda. Los ejecutivos americanos no alcanzan a comprender cómo un trabajador de la construcción, que vive de un salario, puede tener la capacidad de hacer cheques falsos y que los destine a una causa que no alcanzan a comprender, y no para sí mismo, para poder vivir mejor sin trabajar. Después de interminables discusiones y acusaciones subidas de tono llegan a un acuerdo: Lucio entrega las planchas con las que elaboran los cheques de viaje y el Banco retira la demanda."

Resumiendo, Pentagram rediseñó la marca de Citibank en orden a mejorar su imagen pública y consecuentemente sus ingresos. Sin embargo, Lucio Urtubia rediseñó sus cheques para ayudar a financiar diferentes causas sociales, revolucionarias y anticapitalistas. Hay que reconocerlo, Lucio es el genuino diseñador del pueblo para el pueblo.

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Lucio, el anarquista irreductible
Lucio, un albañil de la anarquía
unaikistan
Lucio. Anarquista, atracador, falsificador pero sobre todo…albañil” (documental)

faunanocturna.TV
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martes, 30 de noviembre de 2010

VIHvo! Presente positivo





"Un mundo feliz ha creado la fuente VIHvo 2010 para “infectar” nuestros ordenadores y recordarnos, cada día, que el VIH es ya parte de nuestra cotidianeidad, lejos de dramatismos."

Presente positivo
Pese a los avances científicos de los que disfruta el continente Europeo, en la conciencia colectiva aún continúan ligadas al VIH imágenes de muerte y castigo que fomentan invisibilidad, rechazo y el deterioro de la calidad de vida en las personas seropositivas. Ante la necesidad de acciones dirigidas al cambio de actitudes frente a la discriminación, Fundación Triángulo ONG vuelve a elaborar VIHvO!, muestra de arte y cultura frente al estigma del VIH. Esta segunda edición organizada con el apoyo de la Oficina del Parlamento Europeo en España se celebrará en Madrid del 25 de noviembre al 3 de diciembre de 2010, y contará con diversas propuestas artísticas y reflexivas que aproximen al público la realidad de las personas que tienen o conviven con la problemática del VIH. Esperamos contar con su apoyo frente al estigma y la discriminación a las personas con el VIH. Gracias.

Iván Zaro Rosado
Director de VIHvO!


Arte y cultura frente al estigma del VIH
Desde luego, amarilleaban en las salas de espera de las consultas médicas los carteles con aquellos simpáticos muñequitos, símbolos masculinos y femeninos que compartían jeringuillas, botellas o maquinillas de afeitar bajo los eslóganes “Si-Da” y “No-Da”, advirtiendo de los peligros que entrañaba “practicar sexo con hombres” o “hacer el amor” sin protección – siempre dependiendo, claro, de la orientación sexual: en aquella época en la que no se hablaba de “prácticas” sino de “grupos” de riesgo, como parte de la malediciente manipulación del virus- ¿Los recuerdan? Seguro que sí.

Lo que quizá sea más difícil de recordar son campañas más recientes de estigma ante el VIH, porque su alcance social ya no parece ser el mismo – quizá porque el “temor a lo desconocido” ya no es equivalente al de antaño- ni su urgencia nos parece igual.

Pero llega otro 1 de diciembre y durante veinticuatro horas estamos salvados (nuestras “conciencias sociales” lo estarán) ¿Importa acaso que durante los 364 días restantes del año sólo exista la enfermedad para aquellos que la padecen- que la padecemos-? ¡Qué diablos!, para eso están las onomásticas, ¿no es así?

Pues no. No lo es. Porque el VIH y el sida no son cuestiones de un sólo día – como no lo son la esclerosis, el terrorismo, el machismo o la homofobia-. Y porque no lo son hemos convocado a todos estos artistas para que sus obras, como proceso artístico, nos ayuden a tener nuevas visiones sobre la enfermedad sin metáforas.

Agradecemos a todos aquellos que amplían el campo de reflexión hacia territorios que no pueden esconderse bajo las mitologías que del VIH/Sida hemos tenido que tragar, y que lo hacen para acabar con el estigma y no dirigirnos sólo a la prevención, para ampliar el terreno de la investigación más allá de géneros, orientaciones, sexos y nacionalidades; porque el VIH no es tampoco, hoy en día, ese fantasma que nos rodea y al que asistimos de lejos, muy de lejos, por las vagas informaciones que de vez en cuando nos llegan sobre su situación. Hoy tenemos un proceso que nos habita como cuerpo individual y social. Hoy, como cada día – a la mierda las onomásticas- quizá sea hora de limpiarnos el polvo de veinte años. Y de volver a mirar.

Julio Pérez Manzanares
Comisario muestra arte VIHvo2010


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+ info
Muestra de arte y cultura frente al estigma del VIH
Galería 6+1
29 de Noviembre- 4 de Diciembre
Festival VIHvo 2010
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viernes, 19 de noviembre de 2010

Activismo gráfico según Malagón













Nos gusta mucho el trabajo de Malagón porque es un exigente creador de imágenes donde prima el contenido. En un mundo lleno de basura gráfica y sobreabundante banalidad es lógico que destaque su trabajo. El sabe que poner la creatividad al servicio del mensaje es una necesidad urgente. De hecho, el principal mensaje que podemos lanzar los creadores es un S.O.S. gráfico. Gracias, Malagón por tus bombas gráficas cargadas de humor, dolor y amor; y destinadas a despertar nuestras más ocultas emociones...

sábado, 23 de octubre de 2010

La fiesta (?)






















Boke Bazán / proyectos creativos nos envía este interesante proyecto promovido por la ADCV / Asociación de Diseñadores de la Comunidad Valenciana y varias universidades. Gracias Boke:)

“Vivan los toros. Cartells per a la reflexió” se define como un proyecto expositivo independiente y respetuoso con todas las opiniones, cuya intención no es promover prohibiciones, sino conectar con un público en busca de argumentos, que demanda ideas progresistas y está dispuesto a la reflexión." Leer más

martes, 19 de octubre de 2010

Klero Borroka










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Un alma cargada de futuro
Prólogo a la nueva edición
Por Juan Emilio Ballesteros

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Esta nueva entrega de la Klero Borroka, el catecismo de la lucha almada de Rafael Iglesias, constituye un revulsivo contra el totalitarismo y la intolerancia, un aldabonazo a nuestras conciencias adormecidas por el pensamiento único y una invitación a la crítica y a la desconfianza, sobre todo ante cualquier tipo de dogmatismo sectario que tienda a sustituir la razón y la lógica por la superstición y la superchería. Con un humor inteligente, en ocasiones hilarante, corrosivo y ácido otras, pero siempre provocativo —entendiendo la provocación como agitación cultural—, estas ilustraciones y los textos que las acompañan entrañan una auténtica apología de los principios éticos y los valores cuyo desprecio sustenta la crisis global que ha devenido en fallo sistémico y en lo que algunos llaman el fin de la historia. Con precisión de cirujano, disecciona las estructuras de poder en las que se apoya la Iglesia católica, enfrentando a la curia al espejo moral de su propia hipocresía y falsedad, de sus vicios, sus pecados, sus abusos y sus crímenes hasta no dejar títere con cabeza en este rebaño de ovejas descarriadas y pastores depravados. Si esta lucha es tan universal como su espíritu, es en Sevilla, la ciudad donde vive y crea, donde esa farisaica cohorte adquiere tintes machadianos para desenmascarar a todos esos truenos vestidos de nazarenos. Las propuestas iconoclastas del hereje Rafael Iglesias nos animan a expresar libremente, desde el sentido común, una opinión plural e independiente y, en consecuencia, comprometida; su obra, como la poesía de Gabriel Celaya, es un alma cargada futuro. Entre lo ridículo y lo chabacano, sus personajes grandilocuentes y excesivos parecen anunciarnos, en expresión recogida por Luis García Montero en homenaje al poeta Ángel González, que festejaba así la victoria del Frente Popular en 1936, la buena nueva de que mañana no será lo que Dios quiera.